Imaginez une balle de golf presque impossible à perdre. Frappez dans l’herbe haute et suivez-la avec votre smartphone. Lancez-la dans les bois et vous pourrez la poursuivre avec une chance accrue de la trouver. Au minimum, vous pourrez prendre une balle injouable et éviter le retour tant redouté au tee. Mieux encore, vous n’avez pas perdu votre Pro V1 d’une valeur de 5 euros que vous venez de sortir de la manche sur le premier tee, même si une telle balle coûterait certainement plus de 5 €. Une telle invention pourrait être plus proche de la réalité que vous ne le pensez. Elle offrirait bien plus qu’une capacité de localisation. Si vous vous êtes rendu dans un parcours de golf de haute technologie, vous savez que ses balles sont équipées sont équipées de telle sorte à pouvoir tracer leurs mouvements et dans quelle cible elles atterrissent. Un nouveau venu sur le marché difficile des balles de golf, développe une balle de golf avec puce gps intégré, ce qui équivaut à un micro-ordinateur à l’intérieur, capable de transmettre toutes sortes d’informations en retour à un smartphone, y compris sa localisation après l’avoir frappée. Elle porte le nom de balle Genius et bien qu’il soit fort douteux qu’une telle balle soit autorisée en compétition de sitôt, elle ouvre toutes sortes de possibilités, y compris les données actuellement offertes par les moniteurs de lancement et autres équipements. La partie amusante de tout cela est que les données telles que la vitesse de la balle, le temps dans l’air, le portage et le roulement ne sont pas estimés, bien qu’elles seraient exactes parce qu’après tout, les chiffres proviennent de la balle elle-même et non du radar Doppler ou d’un autre moyen. Pour plus d’informations, suivre ce lien.
Genius : comment ça marche
La difficulté dans le développement d’une balle de golf intelligente, outre le fait de construire des composants électroniques suffisamment petits, a été de savoir comment protéger les capteurs et les puces à l’intérieur d’une balle de golf lorsqu’elle subit des coups répétés de club de golf. Le fabricant affirme avoir résolu ce problème en utilisant une avancée de sa technologie brevetée de noyau métallique creux, qui fournit un boîtier de protection pour l’électronique. Les capteurs électroniques et les systèmes de mesure intégrés de la balle Genius comprennent une puce GPS qui déterminera un large éventail de données pour chaque coup, y compris la distance de la balle, sa trajectoire, sa vitesse et son taux de rotation. Grâce à la technologie Bluetooth, ces données sont ensuite communiquées en temps réel aux appareils mobiles du joueur. En plus de développer sa propre interface logicielle propriétaire pour les appareils mobiles, la société prévoit également de travailler avec d’autres développeurs d’applications de golf pour permettre aux données de la balle Genius d’être facilement intégrées à d’autres GPS et applications de visualisation de parcours. Le coût des balles devrait être d’environ 20 à 25 € chacune, selon la société.
C’est surtout une question de chiffres
L’entreprise espère également que les golfeurs seront impressionnés par les performances de la balle. Elle aura très probablement une couverture en uréthane, d’après les responsables de la société, mais elle n’est pas destinée à surpasser sa balle de golf de premier plan. Elle est destinée à se comporter comme une grande balle, mais avec des données capturées à partir d’elle et qui amélioreront la compréhension de quiconque sur son propre jeu. Ses concepteurs estiment qu’elle deviendra un élément essentiel pour tous les professeurs et les professionnels et qu’elle sera la balle de référence pour une compétition amicale sur le parcours basée sur des mesures spécifiques. Cette balle va révolutionner la façon dont les golfeurs de tous bords pourront obtenir des analyses complètes et en temps réel de leur jeu. C’est comme avoir un traceur de coûts à cinq chiffres dans sa poche. Bien sûr, l’une des caractéristiques les plus souhaitables de la balle est sa capacité à trouver les coups détournés. Même si vous frappez dans l’eau, l’électronique fonctionne toujours, mais la récupérer, bien sûr, est une autre histoire.